Après avoir été exposée au Zeitz Mocaa au Cap, à la Royal Academy of Arts à Londres, à la Biennale de Dakar ou encore à Paris Photo, la série revient dans la ville qui l’a vue naître. Pour Joana Choumali, exposer à Abidjan revêt une dimension intime : il s’agit d’un retour aux sources, d’un dialogue avec sa ville, ses paysages et ses habitants. Les quartiers du Plateau ou de Cocody deviennent ainsi le théâtre de cette exploration sensible.

 

Les couches de voile et les broderies traduisent la douceur, la moiteur et la brume du matin, mais aussi les multiples strates de la vie, entre rêve et réalité. Le pont, motif récurrent, symbolise le lien, la communication et la rencontre avec l’autre. À travers Alba’hian, Joana Choumali invite le public à ralentir, à contempler et à ressentir la beauté du monde, renouant ainsi avec l’essence même de l’art : créer du lien, de l’émotion et du sens.